Recherche sur le stress à l’hôpital – Résultats édifiants

La recherche sur le stress à l’hôpital a permis de porter l’attention sur l’importance qu’occupe l’environnement physique en tant que facteur déclenchant ou réduisant le stress.

 

La qualité de la lumière et la santé à l’hôpital

Le lien entre la lumière et la santé à l’hôpital est incontestable. La recherche sur le stress à l’hôpital prouve que la qualité de la lumière impacte sur le niveau de satisfaction qu’éprouveront les patients internés. La lumière et l’éclairage dans l’hôpital impacte également le rythme de vie, la lumière cale ou bien décale le sommeil. En effet, la gestion de l’éclairage, le niveau de luminosité le jour et l’absence ou présence d’éclairage la nuit apporte un effet prouvé sur le rythme et le comportement des humains. Une étude effectuée dans un service néonatal a démontré que le groupe de bébés exposé à une lumière forte en journée et à une absence de lumière la nuit, montrait une différence de niveau d’activité jour-nuit plus marquée que le groupe de bébés exposé à une lumière moyenne en journée et une lumière modérée la nuit.

L’étude a également montré que l’accès à une bonne lumière du jour contribue à écourter la durée de l’hospitalisation et à diminuer le taux de mortalité. L’exemple concret des résultats divergents  entre chambres orientées nord et celles orientées sud dans un service de cardiologie intensif en fait preuve. Pour les chambres orientées nord la durée moyenne d’hospitalisation était de 2,6 jours, contre 2,3 jours dans les chambres orientées sud. Une différence en taux de mortalité a également été distinguée – 1,2% pour les patients dans les chambres orientées nord, contre 0,9% pour les patients dans les chambres orientées sud.

Encore, l’étude a permis d’indiquer l’effet positif qu’apporte la lumière du jour sur l’expérience et la maîtrise de la douleur et du stress. Sur un groupe de patients ayant subi une opération de la colonne vertébrale, l’on a pu constater une consommation d’antidouleurs nettement inférieure chez les patients ayant une plus forte exposition à la lumière du jour. Aussi, ces patients exprimaient une expérience de stress bien moins sévère que les autres patients.

 

Les sons et les bruits et leur impact sur la santé en milieu hospitalier

L’effet nuisant des bruits sur la santé en milieu hospitalier a été clairement prouvé par la recherche. L’étude effectuée au service néonatal montrait que les bébés qui ont été protégés du bruit avaient de meilleurs résultats quant à l’oxygénation du sang, au rythme cardiaque et au rythme respiratoire. Ils dormaient mieux que les autres bébés et leur état général restait plus stable.

Le sujet des bruits et la santé en milieu hospitalier concerne le personnel soignant au plus haut point. Provenant des signaux d’avertissement et d’alarme, des machines et appareils utilisés à l’intérieur, la forte densité de personnes dans les lieux, la circulation et l’activité extérieures avoisinantes…les bruits constituent une pollution génératrice de stress auprès des personnes exposées. De par la nature préoccupante des activités de soin, les bruits dans ce milieu professionnel sont un facteur de stress particulièrement fort et la question des bruits pour la santé en milieu hospitalier porte tout son poids quant au personnel.

Les odeurs sont également susceptibles d’influencer sur le niveau de stress de l’être humain. Lors d’une expérimentation dans un cabinet de dentiste, le parfum d’orange a été diffusé dans la salle d’attente du cabinet. A l’issu de leur visite, les personnes présentes dans la salle d’attente au moment de la diffusion du parfum ont rempli une évaluation. En comparaison avec les évaluations d’un groupe de référence, il a été mis en évidence que le groupe exposé à l’odeur d’orange ressentait moins d’angoisse.

Source :

Har hospitalsarkitekturen et helende potentiale ?

Présentation d’étude par Anne Kathrine Frandsen, Ph.D. et Architècte MAA (Member of the Danish Architects Association)

La Solution contre le stress en milieu hospitalier

La place prioritaire à la lutte contre le stress en milieu hospitalier a tout son intérêt et pour cause – le stress en milieu hospitalier inhibe la guérison des patients et provoque des problèmes de santé chez le personnel soignant. Cette lutte n’est pas évidente à mener car le stress en milieu hospitalier et généré par de multiples facteurs qui ne sont pas forcément liés.

La recherche sur le stress vient de surligner une méthode efficace pour combattre simultanément un grand nombre de facteurs de stress en milieu hospitalier. Le projet d’étude « l’architecture qui soigne » à l’hôpital a permis d’apporter des informations concrètes sur l’impact de l’environnement hospitalier sur l’état de stress et sur la capacité de guérison des personnes qui s’y trouvent. Ces informations peuvent servir, entre autres aux phases de conception et de planification dans les projets de construction des établissements de santé.

 

Qu’entendons-nous par « l’architecture qui soigne » à l’hôpital ?

Contrairement à ce que peut laisser croire l’expression « l’architecture qui soigne » à l’hôpital, l’idée de l’impact sur la guérison qu’apporte le milieu dans lequel le patient passe son temps, n’a rien de nouveau.  Déjà au 19ème siècle était évoqué l’effet bénéfique d’un environnement calme et agréable pour favoriser guérison et rétablissement des souffrants. L’idée laisse imaginer des milieux bienfaisants tels que les salons esthétiquement décorés, les pièces de vie « cosy » grâce aux choix de couleurs et d’ameublement, les parcs débordant de verdure…

Et pourtant, les milieux froids et stériles que présentent certains hôpitaux, souvent dans des bâtisses du style « tours et barres » des années 60, ont incontestablement un effet opposé, de provoquer du stress en milieu hospitalier et du mal-être. Une réaction face à cette incompatibilité entre le besoin des patients et le milieu les abritant a sans doute contribué à placer « l’architecture qui soigne » dans l’hôpital à l’ordre du jour.

« L’architecture qui soigne » se base sur des idées et principes distincts:

*l’architecture impacte sur le bien-être humain.

*c’est pourquoi l’architecture peut contribuer à favoriser le processus de guérison et le rétablissement d’un individu.

*la conception architecturale, exprimée en termes de qualité et d’accès à la lumière du jour, l’ambiance de la pièce, les couleurs, l’acoustique et les sons, la possibilité d’y être tranquille et en sécurité – ces aspects renforcent le processus de guérison aussi bien sur le plan physique que psychique.

Les facteurs provoquant du stress en milieu hospitalier peuvent être regroupés selon différents types :

Parmi les facteurs PSYCHIQUES, l’on retrouve la colère, l’inquiétude et la déception, la perte de maîtrise de soi, l’isolation et le manque de sens, les contraintes de temps, l’insomnie.

Les facteurs PHYSIQUES, sont tels que la chaleur ou le froid excessifs, la peur, la lumière trop forte ou bien trop faible, le bruit.

Les douleurs aigues ou chroniques sont des facteurs de stress d’ordre BIOLOGIQUE.

Se distingue également les facteurs EXISTENTIELS, comme le deuil, les maladies graves, la perte de sa mobilité physique, la perte de ses moyens économiques.

Peu importe le type de facteur, ils peuvent tous générer des conséquences telles qu’un système immunitaire affaibli, le risque accru d’infections, une dégénération de la capacité de guérison de plais et blessures, une tendance renforcée à la dépression ou une hospitalisation prolongée.

L’objectif du projet d’étude « l’architecture qui soigne » à l’hôpital est de donner une perspective sur la recherche existante où l’architecture est associée à une vision globale et existentielle. C’est aussi de donner aux maîtres d’œuvre et à tout décideur du domaine de bons outils pour la conception et la construction des hôpitaux.

Source :

Har hospitalsarkitekturen et helende potentiale ?

Présentation d’étude par Anne Kathrine Frandsen, Ph.D. et Architècte MAA (Member of the Danish Architects Association)

Principes de conception d’une centrale de traitement d’air pour l’hôpital

De procéder à la conception d’une centrale de traitement d’air pour l’hôpital requière impérativement de disposer d’une expertise dans la matière. L’hôpital est un milieu à haute concentration de polluants de l’air intérieur, et en même temps un lieu abritant des individus fragiles. Le risque de transmission croisée des agents infectieux véhiculés par les particules aériennes est particulièrement élevé en milieu hospitalier. La conception d’une centrale de traitement d’air pour l’hôpital, à forte puissance et ayant une ventilation à haute capacité, permet de fournir une protection élevée aux patients et collaborateurs de l’hôpital. Cependant, la centrale de traitement d’air est généralement associée à une consommation énergétique importante. Une régulation inadaptée de la centrale de traitement d’air a tendance à générer le dessèchement de l’air, qui cause, à son tour, de l’inconfort et une hausse des risques sanitaires. Enfin, pour l’installation et la conception d’une centrale de traitement d’air pour l’hôpital il faut disposer d’une importante surface, car les équipements et le système de gaines et de conduits sont encombrants. Autant d’éléments à prendre en compte pour la conception de la centrale de traitement d’air pour l’hôpital, afin que l’investissement donne en retour un résultat viable et rentable.

Une centrale de traitement d’air intégrant un système de ventilation avancé à flux d’air dirigés pour hôpitaux est une solution bénéfique pour un grand nombre d’espaces dans l’hôpital car ce système permet d’approvisionner l’air neuf de manière ciblée vers les zones en ayant besoin, telles que le bloc opératoire ou le lit de l’hôpital.

Afin d’avoir une idée plus précise de cette variante de conception de centrale de traitement d’air pour l’hôpital, étudions de plus près sa forme concrète adaptée au lit de l’hôpital :

Une centrale de traitement d’air avec système de ventilation avancé à flux d’air dirigés adapté au lit de l’hôpital se compose de trois pièces : deux caisses à fixer sur les côtés du lit et un panneau avec bouche d’évacuation d’air à situer en hauteur dans la chambre hospitalière. Les caisses sur chaque côté du lit comportent des capteurs de mouvement, qui, en fonction de l’orientation de la tête du patient, déduiront sur quelle caisse activer l’évacuation de l’air vicié et sur quelle caisse activer la diffusion de l’air neuf. Le fonctionnement entre les deux caisses se reverse quand le patient tourne la tête dans le sens inverse. Ces caisses contiennent des systèmes de traitement d’air intégrés, format miniature. L’air vicié est renvoyé à la bouche d’extraction sur la caisse qui se trouve face au visage du patient. L’air passe ensuite par un ventilateur de reprise et un filtre HEPA/ULPA, qui retient les polluants y incluses les bactéries et microparticules. Les éventuels germes subsistant dans l’air après la filtration sont exterminés par l’exposition à la lumière UV-C, amplifiée à l’aide du matériel réfléchissant revêtant les parois intérieures de la caisse. Le flux d’air purifié est ensuite corrigé et aligné à l’aide des canaux, et l’air est redistribué dans la direction souhaitée – soit vers le patient, soit vers le haut de la chambre pour en créer les rideaux d’air purifié protégeant le patient et le personnel soignant des émanations d’air pollué. La bouche d’extraction située en haut de la chambre hospitalière permet de créer les flux d’air orientés du bas vers le haut, qui emportent également les émanations d’air pollué (personnes dans l’entourage qui éternuent ou toussent, etc). La conception de cette centrale de traitement d’air pour l’hôpital avec système de ventilation avancé sera certainement très demandée dans les établissements de santé français dans les années à venir.

Source : Arsen K. Melikov: Kan indeklimaet fobedres og risikoen for smittespredning sænkes uden forøget energiforbrug?

 

Les plus pointus des équipements pour améliorer la qualité de l’air intérieur dans l’hôpital

De multiples précautions et équipements sont nécessaires afin de lutter contre les risques de contamination aérienne et améliorer la qualité de l’air intérieur dans l’hôpital : une hygiène stricte, la désinfection régulière des objets et surfaces, l’isolation des patients atteints de certaines contaminations ou particulièrement sensibles et surtout, un traitement de l’air avec une ventilation respectant la réglementation relative aux établissements de santé.

Certains équipements pour améliorer la qualité de l’air dans l’hôpital sont dédiés aux zones particulièrement sensibles, comme les centres de soin des brûlures ou les unités assurant des greffes.

La protection par pression d’air positive ou négative est une méthode efficace pour éviter le risque de contamination généré par des agents infectieux véhiculés à cause des particules aéroportées. Dans les chambres appartenant à la zone protégée de l’hôpital, le débit d’air est régulé en sorte de créer une différence de pression, à la hausse ou à la baisse, par rapport aux zones avoisinantes. Dans le cas d’une chambre en surpression, un débit d’air plus élevé, compté en Litres d’Air par Seconde et Personne, assurera la haute pression et empêchera l’air à l’extérieur de la chambre d’entrer. Un plafond filtrant à flux laminaire unidirectionnel permet de renouveler l’air dans les zones protégées de manière ciblée et efficace, sans créer de turbulences d’air et en préservant une très bonne qualité sanitaire de l’air. Le taux de renouvellement d’air (TRA) doit rester très élevé. La France fait partie des pays où le brassage et le recyclage de l’air dans les zones protégées de l’hôpital est une procédé déconseillée. Pour éviter tout risque de présence de polluant aéroporté, il est préconisé de n’utiliser que l’air neuf pour renouveler l’air dans les zones les plus sensibles. L’ajout des rideaux d’air avec des flux montants vers le plafond filtrant, permet de renforcer la protection de la zone.

Ces méthodes et équipements pour améliorer la qualité de l’air dans l’hôpital ont été testés et prouvés quant à leur efficacité pour protéger et améliorer la qualité de l’air dans des établissements hospitaliers. Un exemple édifiant constitue les résultats observés lors de l’exposition, sous différentes conditions, d’une population sensible, à un seul et cas d’infection de grippe. Dans une pièce protégée par forte surpression correspondant à un débit d’air de 40 litres par seconde et personne, le risque de contamination suite à l’exposition était de 1,25%. La même exposition mais dans une pièce non-protégée ayant un débit d’air de 10 litres par seconde et personne a donné des résultats extrêmement différents, avec un risque flagrant de contamination de 77,5%.

Les études prouvent qu’afin d’arriver à améliorer la qualité de l’air intérieur dans l’hôpital et restreindre la concentration de particules aériennes et gouttelettes susceptibles de véhiculer des agents infectieux à laquelle s’expose le personnel soignant devant un patient qui tousse, il faut avoir recours à un système de traitement d’air à taux de renouvellement d’air de minimum 12 volumes par heure.

Source : Arsen K. Melikov: Kan indeklimaet fobedres og risikoen for smittespredning sænkes uden forøget energiforbrug?

Les changements de la qualité de l’air intérieur et des établissements de santé

Les changements de la qualité de l’air intérieur et des établissements de santé depuis les derniers siècles sont majeurs et ce, à plusieurs niveaux. L’évolution du domaine du bâtiment, avec des techniques et équipements toujours plus poussés, nous ont amené à un point où voient le jour des bâtisses qui s’étendent vers les 1 000 mètres au-dessus du sol. Les centres commerciaux ayant l’ampleur de véritables villes intérieures se multiplient au quatre coins du monde. Sachant que nous passons en moyenne 90% de notre temps à l’intérieur, cette évolution de la construction semble logique. Nous sommes en train de remplir l’espace de nos bâtiments. En même temps, nous enfermons de plus en plus d’espace et d’air dans nos constructions, pour permettre d’être encore plus, encore mieux à l’intérieur.

Cette tendance fait monter en priorité le sujet du climat et de la qualité de l’air à l’intérieur de nos établissements de santé et toutes autres constructions. A ce sujet, quoi de plus important que d’assurer une bonne qualité d’air dans nos constructions dédiées aux activités de soins, les cliniques et les hôpitaux, où nous passons du temps quand nous sommes en état particulièrement fragile.

Depuis le temps médiéval à nos jours, les hôpitaux ont énormément évolué. Si à l’époque les hôpitaux fut des établissements religieux accueillant les personnes pauvres, exclues et souffrantes, ce sont aujourd’hui des milieux de caractère scientifique, exigeants, se traduisant notamment par les changements de la qualité de l’air intérieur dans les établissements de santé. Une autre ligne directrice dans l’évolution récente des activités des soins – laisser le patient prendre la place au centre. Cette ligne se traduit entre autres par des soins adaptés au patient, des chambres adaptables aux besoins individuels, une meilleure flexibilité, l’optimisation énergétique et un climat intérieur de bonne qualité. Le niveau de satisfaction des patients et sa correspondance avec le débit d’air en litres par seconde a été constaté dans des études effectuées au sein des hôpitaux en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. Peu importe le continent, les études indiquent vers le même constat : jusqu’à  50% d’insatisfaction parmi les patients quand la ventilation était à zéro. Déjà avec une ventilation à débit de 10 litres d’air par seconde, le taux d’insatisfaction parmi les patients était descendu à environ 15%.

L’impact sur l’être humain du climat intérieur est une vérité qui n’est plus sujet aux polémiques. La ventilation d’un lieu intérieur et son lien direct avec l’état de santé, le confort et la performance des occupants du lieu a été amplement mesuré et constaté. Plusieurs études dans des bureaux, des établissements de santé et dans encore d’autres types d’espaces intérieurs ont démontré une différence marquée en matière de fréquence d’absences et de cas de maladies entre les intérieurs sans ventilation et les intérieurs ventilés. Les changements de la qualité de l’air intérieur dans les établissements de santé sont hautement nécessaires.

D’autres études ont permis de constater une corrélation entre l’amélioration de la productivité et le renforcement de la ventilation dans des locaux de bureau. Sur le même principe, un certain nombre d’études ont démontré l’importance d’une température correcte au travail, car aussi bien trop élevée que trop basse, la température inadaptée affecte la productivité des individus exposés. Avec de légères variations entre les différentes études en la matière, une performance optimale au travail de bureau semble atteinte à une température entre 22 et 25 degrés.

Récemment survenu avec la construction des bâtiments fortement isolés et énergétiquement performants, est une tendance marquée d’augmentation de problèmes des voies respiratoires tels que l’asthme. En effet, les bâtiments à haute efficacité énergétique sont isolés au point où l’étanchéité risque de réduire à néant le renouvellement de l’air. Ainsi, les concentrations de particules nuisant à la santé à l’intérieur des bâtiments atteignent des niveaux qui provoquent inconfort, maladies et allergies chez les occupants. Alors une vigilance est à emplyer pour que les changements de la qualité de l’air intérieur dans les établissements de santé soient effectués dans le bon sens.

Source : Arsen K. Melikov: Kan indeklimaet fobedres og risikoen for smittespredning sænkes uden forøget energiforbrug?

Filtrer l’air à l’hôpital? – Bientôt dépassé

Filtrer l’air dans l’hôpital, c’est une nécessité qui ne se discute pas. Ceci dit, n’importe quelle solution de filtrage ne fait pas l’affaire face aux exigences par rapport au niveau sanitaire de l’air dans les établissements de santé.

Récemment a été inventé une solution battant tous les records dans la gamme de produits de filtration et purification de l’air intérieur – brevetée par la jeune entreprise à l’origine de l’invention, la solution a été intégrée dans un purificateur d’air intérieur : Nano Control. Ce purificateur d’air intérieur a la capacité de séparer et extraire les particules de l’air, sans recourir aux pièces en mouvement continu ni aux filtres,  ni même à la consommation d’énergie. Cette solution serait capable de filtrer l’air de l’hôpital et en extraire toutes les pollutions depuis les plus grosses particules de poussière jusqu’aux nano-particules. Le nouveau purificateur d’air fait preuve d’une efficacité de séparation atteignant les 99,85% et ce, sans utilisation de filtre.

Filtrer l’air de l’hôpital jusqu’au niveau nano-particulaire est une idée parfaitement valable, car les nano-particules pénètrent au plus profond de l’organisme vivante et sont reconnues cancérogènes.

A nos jours, les filtres HEPA sont couramment utilisés pour filtrer l’air de l’hôpital de manière performante. Cependant, en comparaison avec la solution de purification d’air Nano Control, les dispositifs de filtrage et de purification d’air actuellement disponibles sur le marché sont plus chers, plus exigeants en entretien et plus demandant quant à l’espace requis pour l’installation.

Les nano-particules constituent une difficulté particulièrement élevée face aux méthodes et équipements de filtrage d’air utilisés dans les hôpitaux aujourd’hui. Certes, il existe sur le marché des filtres HEPA ayant la capacité de séparer des nano-particules, mais ces filtres ont tendance à s’encrasser rapidement et la capacité de filtration indiquée dans la spécification du produit n’est valable qu’initialement, avant l’encrassage.  En comparant avec ces conditions de filtrage de l’air de l’hôpital, la performance de la technologie de séparation particulaire utilisée dans le purificateur d’air intérieur Nano Control porte tout son intérêt – sans filtre qui s’encrasse, sans consommation d’énergie et avec une efficacité maintenue, même à la durée.

Le purificateur d’air intérieur Nano Control s’est vu remettre la Bourse de l’innovation de la ville de Stockholm et Green Innovation Contest de l’incubateur Innovatum.

La pollution de l’air intérieur – les enfants en ligne de mire

Un rayon de soleil qui rase à travers la vitre et nous les voyons – ces particules de poussière volatiles qui fourmillent dans l’air que nous respirons. Rien d’étonnant dans cela pour la plupart d’entre nous – un constat qui fait partie des banalités que nous vivons tous les jours sans vraiment en prendre conscience.

Hélas, ces poussières méritent bien plus d’attention car elles polluent nos bureaux, nos hôpitaux, nos maisons, nos établissements scolaires et établissements de petite enfance !

Prenons l’exemple d’une structure accueillant nos plus jeunes enfants pendant la journée de travail des parents. Déjà le constat qu’ils jouent et se déplacent près du sol, fait des enfants en bas âge une population particulièrement exposée aux concentrations de poussières. Ajoutons le fait que les tous petits mettent naturellement les jouets et les mains à la bouche, et cette exposition à la pollution intérieure devient flagrante.

Se pose alors la question que faire pour nous protéger contre la pollution de l’air intérieur, et en premier lieu nos plus jeunes ?

La lutte contre la pollution de l’air intérieur y compris les Composés organiques volatils (COV) et semi-volatils (COSV), doit se faire sur plusieurs plans. Evidemment, il faut s’attaquer aux sources d’émission de pollution et elles sont nombreuses – les peintures et enduits sur les murs et surfaces intérieures du bâtiment, les meubles en bois traité, les objets et revêtements en plastique, la combustion pour le chauffage, les produits d’hygiène corporel et de ménage… la liste n’en finit pas.

En se renseignant sur les objets et produits présents dans les locaux et en remplaçant un maximum d’éléments émetteurs de pollution de l’air, il y aura déjà une nette amélioration.

Cependant, une élimination totale des sources à la pollution de l’air intérieur est une utopie car certaines d’entre elles seront nécessaires dans nos lieux de vie de par les qualités qu’elles apportent également. D’autres seront hors de notre portée d’influence, telle que la pollution provenant de l’extérieur qui pénètre dans nos espaces intérieurs.

Alors se présente un dispositif tout autre pour faire face à la pollution de l’air intérieur – celui de la centrale de traitement d’air.  Ce dispositif permet de lutter contre la pollution de plusieurs manières : la centrale de traitement d’air renouvelle en continu l’air intérieur et élimine ainsi l’air vicié, saturé en particules polluantes. Pour un milieu intérieur tel que la structure de petite enfance, où les germes bactériens et viraux sont surreprésentés tout comme les produits d’hygiène émetteurs de particules chimiques, la centrale de traitement d’air est une des seules solutions qui permet un renouvellement de l’air suffisamment puissant.

De plus, en choisissant une centrale de traitement d’air pensée pour les établissements recevant du public (ERP), notamment des publics sensibles tels que les patients de l’hôpital ou les enfants les plus jeunes, la centrale de traitement d’air sera assurément équipée de filtres haut de gamme (HEPA – High Efficiency Particulate Air) qui capturent les particules d’un diamètre de moins de 1 micron.

La centrale de traitement d’air sera également à même de réaliser des économies d’énergie dans les locaux qu’elle dessert car les calories de l’air vicié et chauffé extrait des locaux seront récupérés pour chauffer l’air neuf provenant de l’extérieur.

Pour le choix d’une centrale de traitement d’air appropriée à votre structure de petite enfance ou bien à d’autre d’établissement spécifique sous votre responsabilité, renseignez-vous auprès d’un fournisseur-expert des équipements de traitement d’air et de confort climatique.

Fournisseurs-experts en équipements de traitement d’air pour l’hôpital ? Oui, ils existent !

Les zones protégés et à haut risque, les équipements à flux laminaires, les échangeurs rotatifs ou bien à plaques ou encore caloduc, les filtres EPA, HEPA, ULPA…

Autant dire, munir son établissement de santé d’un système de traitement d’air adéquate est une tâche qui demande une forte maîtrise du sujet. Non seulement faut-il l’expérience du domaine hospitalier et de ces enjeux spécifiques – il est également impératif d’intégrer de très bonnes connaissances des technologies et équipements de traitement d’air actuellement disponibles sur le marché.

Sachant en plus que les établissements tels que les hôpitaux, où la qualité de l’air intérieur est associée à des exigences strictes, voient une partie considérable de leur budget partir en consommation énergétique pour le traitement d’air, il est évident que l’équipement de traitement d’air a un rôle clé à jouer pour le fonctionnement optimal et durable de l’établissement de santé.

Le sujet de la qualité de l’air intérieur étant en plein émergence en France aujourd’hui, le nombre de fournisseurs s’associant au domaine professionnel de l’aération, de la climatisation et du conditionnement de l’air se multiplient.

Equiper son établissement de santé avec un système de traitement d’air, c’est un investissement certain, suivi tout naturellement par des attentes d’une certaine durée de vie et efficacité des installations. Alors est mis en évidence l’intérêt de choisir son fournisseur avec soin.

Pour la sérénité des responsables techniques des hôpitaux et métiers similaires – il existe des fournisseurs-experts en équipements de traitement d’air intérieur pour les établissements de santé !

Avec à la base une offre d’équipements de qualité supérieure, ces fournisseurs pourront vous proposer des rendements plus précis, mesurés, avec toute une palette de fonctions à combiner et à configurer sur mesure pour correspondre aux besoins de votre établissement. Ces fournisseurs se distinguent par le fait qu’ils travaillent régulièrement pour le compte des hôpitaux, cliniques et autres établissements de santé et savent sur quelles parties de l’équipement de traitement d’air il faut apporter une attention particulière afin de faire face aux pollutions particulaires et microbiologiques, également pour être en conformité avec la réglementation en vigueur.

Certains établissements de santé en France ont déjà fait la démarche de se procurer des équipements répondant aux exigences sur la qualité de l’air du domaine de la santé – ceux-ci jouissent aujourd’hui des installations provenant des fournisseurs-experts en équipements de traitement d’air pour l’hôpital. Mentionnons l’hôpital Vinatier à Bron en région lyonnaise, le CHI de Créteil en Ile de France où encore la Clinique Canceropole de Toulouse, pour citer quelques exemples.

Sur le site airdurable.fr vous trouverez des informations et conseils pour vous aider à voir clair et distinguer les fournisseurs appropriés parmi les multiples acteurs du traitement d’air intérieur. N’hésitez pas à botaniser parmi les titres et reportez-vous aux articles dédiés à la qualité de l’air dans les établissements de santé.

Les plus exposés à la pollution de l’air intérieur à l’hôpital – le personnel !

Un constat si étonnant soit-il – les plus exposés à la pollution de l’air intérieur à l’hôpital ne sont pas les patients mais bel et bien les personnes qui y travaillent. Explications :

 

En tant qu’interné à l’hôpital, vous restez pour une durée limitée, que ce soit une période continue ou bien des visites courtes et régulières. Bien qu’exposé à tout élément présent dans l’atmosphère de l’hôpital, et ce n’est pas peu dire, cette exposition reste ponctuelle et par conséquence son impact sera peu puissante. Le personnel de l’hôpital quant à lui, vit une autre expérience.

Contrairement à ce que nos impressions peuvent laisser croire, le principal risque de nuisance à la santé en milieu hospitalier ne réside pas dans la présence élevée de germes bactériens et viraux. En regardant de plus près les activités de l’hôpital, nous pouvons distinguer l’usage quotidien de produits d’hygiène, nettoyants et désinfectants, voire des gaz anesthésiques. Ces produits, polluants en eux même et d’avantage en interagissant avec les surfaces des meubles, équipements et autres objets dans le milieu hospitalier, génèrent une pollution de Composés Organiques Volatils (COV) dans laquelle l’on retrouve des substances telles que l’ammonium quaternaire, propanol et protoxyde d’azote. Le personnel de l’hôpital, qui utilise ces produits dans le travail de tous les jours, risque de subir des concentrations bien au-delà des valeurs limites d’exposition édictées par Le ministère de la santé.

 

Pour éviter un milieu intérieur malsain, une centrale de traitement d’air (CTA) bien choisie pour le milieu hospitalier donnera une réponse sûre et efficace.

L’investissement dans une centrale de traitement d’air, quand bien réfléchi, sera rentabilisé à la durée en matière de diminution d’absentéisme parmi le personnel et par l’absence de mises à niveau obligatoires suite aux procédures d’évaluation ordonnées par la HAS (Haute Autorité de Santé). Avant d’investir dans une CTA, assurez-vous qu’elle soit conforme aux normes concernant l’hygiène et la qualité de l’air intérieur dans les établissements de santé (NF S 90351, NF EN 1886, NF EN 13053 etc). Il convient de faire appel à un expert de la qualité de l’air et des équipements de traitement d’air afin de se faire orienter à l’aide des critères pertinents, évoqués dans la réglementation en vigueur.

Munie des filtres HEPA (High Efficiency Particulate Air), avec une bonne étanchéité générale et  des options de régulation sur mesure très poussées, la centrale de traitement d’air permettra d’assainir l’air intérieur de votre établissement de santé au profit de tous, résidents comme professionnels de santé.

Connaissez-vous les effets de la ventilation sur le sommeil et les performances du lendemain?

« Les gens passent un tiers de leur vie à dormir, de 12 à 14 heures / jour durant la petite enfance et de 7 à 8 heures / jour à l’âge adulte. Un bon sommeil est généralement considéré comme essentiel pour la santé humaine et le bien-être en général. De nombreux facteurs ont une influence sur la qualité du sommeil, parmi ceux-là, la qualité de l’environnement intérieur (QEI) les paramètres comprennent: la température de l’air et l’humidité relative, la vitesse de l’air, la concentration de matières particulaires, le niveau d’éclairage, le niveau sonore et le taux de ventilation.

BEKÖ ET AL. (2010) ont rapporté que 57% des chambres d’enfants danois ne remplissaient pas les exigences de ventilation minimales stipulées dans la norme EN 15251 (2007). Des études menées par TYNJÄLÄ ET AL. (1999) et MEIJER ET AL. (2000) sur des enfants en FINLANDE et HOLLANDE ont montré respectivement une forte corrélation entre la qualité du sommeil et la capacité à se concentrer le lendemain. Les deux études montrent qu’un bon et rafraîchissant sommeil est un déterminant important du bien-être général chez les adolescents « .

Texte extrait du document de conférence « L’effet du CO2 de la ventilation dans la chambre et sur le sommeil ainsi, que sur les performances du lendemain » (lien pour télécharger le document ici) par PETER STRØM-TEJSEN, PAWEL WARGOCKI, DAVID P. WYON, ET DARIA ZUKOWSKA. Centre international pour l’environnement intérieur et de l’énergie, Département du génie civil de l’Université technique du Danemark.

Source: Swegon Air Academy. Un forum d’échange et de partage de connaissances basées sur les Enjeux Energétiques dans les Bâtiments Tertiaires.