Saviezvous que l’air intérieur généralement contient deux à trois fois plus de polluantsque l’air extérieur ?

Ainsi,que ce soit au bureau ou à l’école où nous travaillons, à la supérette où nous faisons nos courses ou dans l’habitat où nous vivons,nous sommes bien souvent exposés quotidiennement à une qualité médiocre de l’air intérieur. L’air que nous respirons n’est donc pas aussi sain que nous pourrions le penser, et de fait, nous sommes exposés à de la pollution intérieure et ce, non sans conséquences.

La pollution de l’air intérieur provient d’une multitude de sources, et ces sources sont des objets et équipements banal présents aussi bien à la crèche qu’au centre commercial et dans tous types de locaux tertiaires où la bonne et saine qualité de d’air intérieur n’est pas toujours au rendez-vous.

Basée sur ces faits, la logique de la mauvaise qualité de l’air intérieur devient simple : la pollution intérieure et ses sources sont concentrées dans un espace limité et fermé et par conséquent, la qualité d’air intérieur n’est pas saine mais bien plus exposé aux taux de particules nocives que l’air dehors.

Sachant que nous passons la majeure partie du temps dans ces différents lieux de vie malsains, la pollution intérieure et l’obtention des locaux sains sont devenus des questions préoccupantes. La qualité de l’air intérieur dans des bâtiments sains est enfin en train de gagner sa juste place dans les plans et discussions initiales de projets de construction, d’aménagement, de gestion et de rénovation des biens immobiliers, avec une volonté de minimiser les polluants de l’air intérieur.

Les résultats des mesures de la qualité de l’air intérieur réalisés dans différents types de locaux tertiaires aujourd’hui dévoilent des polluants de l’air intérieur de nature complètement différente – pollution intérieure chimique telle que Formaldéhyde, Ozone et Benzène, pollution intérieure physique telle que la suie, les particules fines de carbone, etc et finalement les polluants de l’air intérieur biologiques que représentent la moisissure, les acariens et surtout les germes de virus et bactéries.

Un pollution intérieure particulièrement inquiétante et malsaine à tout type de provenance sont les Composants Organiques Volatiles (COV), qui nuisent à la fois à notre santé et à notre productivité au travail dans une pauvre qualité d’air intérieur.

Les sources de ces polluants de l’air intérieur sont souvent inhérentes aux locaux malsains mêmes. Elles sont là, dans le meuble en bois contreplaqué et dans les détails en plastique des fournitures de bureau, dans le dégagement malsain des imprimantes et équipements informatiques en état de marche, dans les produits de nettoyage nous rassurant par l’odeur de « propreté », souvent associée à une soit-disant bonne qualité de l’air intérieur. Plus encore, les sources de la pollution intérieure sont dans les matériaux des murs, plafonds et sols. Mélangés avec la poussière, les polluants de l’air intérieur gagnent en virulence et rendent l’air plus malsain encore. Est concernée la qualité de l’air intérieur de l’ensemble du parc tertiaire, privé comme public.

Viennent s’ajouter le facteur de l’air extérieur, qui n’est pas toujours sain. Autant insignifiant dans certaines zones rurales, le contenu de l’air à Paris et dans d’autres grandes agglomérations, chargé en particules émanant des véhicules, industries et différents types de combustion, contribue à la détérioration de la qualité de l’air intérieur des bâtiments et locaux de la ville que nous respirons.

Les mesures du taux d’humidité sont autant décisives pour déterminer si l’air dans vos locaux est sain – une qualité d’air intérieur trop sèche aggrave le risque de contaminations virales et bactériennes et de problèmes respiratoires, pendant qu’une qualité d’air intérieur excessivement humide favorise la présence de moisissures, pollution intérieure aussi nuisante pour les voies respiratoires et la santé.

Une nouvelle réglementation, provenant du Grenelle de l’Environnement, suit dans les traces de la prise de conscience en cours par rapport à l’importance d’un air sain. Par les lois du Grenelle de l’Environnement a déjà été mise en vigueur une réglementation dictant la surveillance obligatoire de la qualité de l’air intérieur dans les Etablissements Recevant du Public (ERP).

Cette réglementation vise des polluants de l’air intérieur précis et stipule l’évaluation des équipements d’aération par le biais des mesures réguliers surveillant parmi autres les taux de formaldéhyde et benzène. Concernés par la surveillance de la qualité de l’air intérieur à ce jour sont les universités, écoles, crèches et autres lieux d’accueil de la petite enfance, où il faut à tout prix minimiser la pollution intérieure et obtenir des locaux sains. Dans le cas où les mesures présentent des concentrations de pollution intérieure supérieures aux valeurs réglementaires, l’établissement responsable est mené à entreprendre les changements nécessaires afin de produire une qualité d’air intérieur saine.

Y-a-t-il conflit d’intérêt entre une bonne et saine qualité d’air intérieur et la réalisation d’économie d’énergie ?

C’est la question que posent ceux qui pensent que trop d’isolation pénalise une bonne ventilation. En toute cohérence avec les enjeux environnementaux actuels, le domaine du bâtiment s’investit pour le Bâtiment Basse Consommation énergétique (BBC), également perçu comme un habitat sain. Les isolants utilisés dans les nouvelles constructions sont d’une efficacité inédite et c’est dire que l’objectif d’optimisation de la consommation énergétique liée au chauffage a largement été atteint – nous ne chauffons plus pour les corbeaux. Cependant, l’isolation efficace empêche également une circulation saine de l’air, maintienne la pollution intérieure et dégrade ainsi la qualité de l’air intérieur.

Pour faire face à ces enjeux multiples, y compris d’une qualité d’air intérieur saine à moindre pollution intérieure, les conseils des experts portent sur les dispositifs sains de ventilation et d’aération. Avec un investissement bien pensé en équipement de ventilation pour une bonne qualité de l’air intérieur, il est possible de régler l’aération et la ventilation selon les taux d’humidité et les températures de chaque pièce et ainsi vos locaux deviendront sains. En optant pour l’achat d’un équipement sain de ventilation et aération, la mise en marche et arrêt de l’équipement se fera automatiquement selon les variations de la température et de l’humidité dans la pièce, permettant de garantir un air sain et une meilleure qualité de l’air dans les locaux à tout moment. En parallèle, ce type de solution économise l’énergie utilisée dans les locaux car les dispositifs de chauffage et de ventilation seront mis en marche uniquement quand les mesures de la qualité de l’air intérieur en indiquent la nécessité.

En région Parisienne et dans d’autres grandes villes, il est conseillé d’acheter une solution de ventilation intégrant également la filtration de l’air, permettant ainsi d’éviter que les particules polluantes de l’air extérieur s’ajoutent à la pollution intérieure.

Acheter un équipement de ventilation et d’aération approprié, c’est économiser de l’énergie tout en prenant soin de la qualité de l’air intérieur.